088 Chef couvert de blessures
1. Chef couvert de blessures,
Tout meurtri, tout sanglant !
Chef accablé d'injures,
D'opprobres, de tourments !
Toi des splendeurs divine
Autrefois couronné,
C'est maintenant d'épines
Que ton front est orné.
2. C'est ainsi que tu paies
La rançon de ma paix;
Ces langueurs et ces plaies
Moi seul les méritais.
Vois l'âme criminelle
À tes pieds bon Sauveur;
Daignes jeter sur elle
Un regard de faveur.
3. Tourne vers moi ta face,
Jésus, seul bon Pasteur.
Ah ! quel trésor de grâce
Je trouve en ta douleur.
Mourant pour mon offense
Tu m'as acquis le ciel.
De ton amour immense
C'est le but éternel.
4. Ah ! pour ton agonie,
Pour ta vie de douleur
Je veux toute ma vie
Te bénir, mon Sauveur.
Ta grâce est éternelle
Et rien, jusqu'à la fin,
Ne pourra, Dieu fidèle,
Me ravir de ta main.
5. À mon heure suprême
Ne m'abandonne pas !
Viens alors, viens toi-même
Me prendre dans tes bras !
Au fort de l'agonie,
Me serrant sur ton cœur,
Ouvre-moi la Patrie
Et l'éternel bonheur !
Tout meurtri, tout sanglant !
Chef accablé d'injures,
D'opprobres, de tourments !
Toi des splendeurs divine
Autrefois couronné,
C'est maintenant d'épines
Que ton front est orné.
2. C'est ainsi que tu paies
La rançon de ma paix;
Ces langueurs et ces plaies
Moi seul les méritais.
Vois l'âme criminelle
À tes pieds bon Sauveur;
Daignes jeter sur elle
Un regard de faveur.
3. Tourne vers moi ta face,
Jésus, seul bon Pasteur.
Ah ! quel trésor de grâce
Je trouve en ta douleur.
Mourant pour mon offense
Tu m'as acquis le ciel.
De ton amour immense
C'est le but éternel.
4. Ah ! pour ton agonie,
Pour ta vie de douleur
Je veux toute ma vie
Te bénir, mon Sauveur.
Ta grâce est éternelle
Et rien, jusqu'à la fin,
Ne pourra, Dieu fidèle,
Me ravir de ta main.
5. À mon heure suprême
Ne m'abandonne pas !
Viens alors, viens toi-même
Me prendre dans tes bras !
Au fort de l'agonie,
Me serrant sur ton cœur,
Ouvre-moi la Patrie
Et l'éternel bonheur !