138 Seigneur, jusqu'aux bornes (psaume 65)
1. Seigneur, jusqu'aux bornes du monde
Tout être espère en toi,
Et tout sur la terre et sur l'onde,
Est soumis à ta loi.
Ceint de tes forces redoutables,
De grandeur revêtu,
Tu rends les monts inébranlables,
Par ta seul vertu.
2. Des bords où le soleil se lève,
Ramenant la clarté,
Aux bords où sa course s'achève,
Tout chante ta bonté.
Quand de la riante prairie
L'herbe va se flétrir,
Du ciel tu fais tomber la pluie
Qui la fait reverdir.
3. Voici que les plaines désertes
Viennent à refleurir;
Les coteaux et les pentes vertes
Semblent se réjouir.
Les valons au pied des montagnes
De grands blés sont couverts,
Et l'on voit paître en nos campagnes
Mille troupeaux divers.
4. C'est toi qui, visitant la terre,
Fécondes nos sillons;
C'est ton soleil qui éclaire
Et mûrit nos moissons.
L'automne, de fruits couronnée,
Vient réjouir nos yeux:
Ta main répand, toute l'année,
Tes biens du haut des cieux.
Tout être espère en toi,
Et tout sur la terre et sur l'onde,
Est soumis à ta loi.
Ceint de tes forces redoutables,
De grandeur revêtu,
Tu rends les monts inébranlables,
Par ta seul vertu.
2. Des bords où le soleil se lève,
Ramenant la clarté,
Aux bords où sa course s'achève,
Tout chante ta bonté.
Quand de la riante prairie
L'herbe va se flétrir,
Du ciel tu fais tomber la pluie
Qui la fait reverdir.
3. Voici que les plaines désertes
Viennent à refleurir;
Les coteaux et les pentes vertes
Semblent se réjouir.
Les valons au pied des montagnes
De grands blés sont couverts,
Et l'on voit paître en nos campagnes
Mille troupeaux divers.
4. C'est toi qui, visitant la terre,
Fécondes nos sillons;
C'est ton soleil qui éclaire
Et mûrit nos moissons.
L'automne, de fruits couronnée,
Vient réjouir nos yeux:
Ta main répand, toute l'année,
Tes biens du haut des cieux.