317 Les hommes sont pareils
1. Les hommes sont pareils aux fleurs de la pairie
Qu'une même saison voit éclore et mourir.
Ils tombent moissonnés pour l'éternelle vie ;
Ils sont semés pour refleurir.
2. Quand le front dépouillé des rayons qu'il nous lance,
Le soleil à la nuit abandonne les airs,
La nature sans voix ; la mort et le silence
Semblent peser sur l'univers.
3. Mais l'aube, dissipant l'obscurité profonde,
De ses blanches lueurs illumine les cieux ;
Et le soleil enfin se lève sur le monde,
Et plus pur et plus radieux.
4. Ainsi talents, vertus, gloire et beauté de l'âme,
Semblent dans le cercueil éteindre leur flambeau ;
Mais l'âme ne meurt pas, et le ciel la réclame :
Du ciel la tombe est le berceau.
5. Le sépulcre a perdu son effrayant mystère ;
Chrétiens, sa nuit pour vous est la nuit du sommeil.
À ceux qui saintement ont passé sur la terre
Dieu garde un glorieux réveil.
6. Justes, dormez en paix sous son regard fidèle !
Du terrestre voyage oubliez les travaux ;
Dormez jusqu'au moment où l'aurore éternelle
Se lèvera sur vos tombeaux !
7. Quand le Christ, entouré de gloire et de lumière,
Descendra pour juger les peuples et les rois,
Les morts, de leurs linceuls secouant la poussière,
Se réveilleront à sa voix.
8. Jour d'éternels tourments, jour d'éternelle joie !
Les méchants sont marqués du redoutable sceau :
À leurs remords vengeurs ils sont livrés en proie,
Et leur cœur devient leur bourreau.
9. Mais pour vous il n'est plus d'alarmes ni de craintes,
Vous possédez ce Dieu qui seul fut votre espoir.
Justes, Il vous appelle et dans la Cité sainte
Ses anges vont vous recevoir.
10. Chantez ! la mort n'est plus ! Justes chantez la gloire
Du Sauveur dont l'amour sur vous se déploya !
Sépulcre destructeur, où donc est ta victoire ?
Alléluia ! Alléluia !
Qu'une même saison voit éclore et mourir.
Ils tombent moissonnés pour l'éternelle vie ;
Ils sont semés pour refleurir.
2. Quand le front dépouillé des rayons qu'il nous lance,
Le soleil à la nuit abandonne les airs,
La nature sans voix ; la mort et le silence
Semblent peser sur l'univers.
3. Mais l'aube, dissipant l'obscurité profonde,
De ses blanches lueurs illumine les cieux ;
Et le soleil enfin se lève sur le monde,
Et plus pur et plus radieux.
4. Ainsi talents, vertus, gloire et beauté de l'âme,
Semblent dans le cercueil éteindre leur flambeau ;
Mais l'âme ne meurt pas, et le ciel la réclame :
Du ciel la tombe est le berceau.
5. Le sépulcre a perdu son effrayant mystère ;
Chrétiens, sa nuit pour vous est la nuit du sommeil.
À ceux qui saintement ont passé sur la terre
Dieu garde un glorieux réveil.
6. Justes, dormez en paix sous son regard fidèle !
Du terrestre voyage oubliez les travaux ;
Dormez jusqu'au moment où l'aurore éternelle
Se lèvera sur vos tombeaux !
7. Quand le Christ, entouré de gloire et de lumière,
Descendra pour juger les peuples et les rois,
Les morts, de leurs linceuls secouant la poussière,
Se réveilleront à sa voix.
8. Jour d'éternels tourments, jour d'éternelle joie !
Les méchants sont marqués du redoutable sceau :
À leurs remords vengeurs ils sont livrés en proie,
Et leur cœur devient leur bourreau.
9. Mais pour vous il n'est plus d'alarmes ni de craintes,
Vous possédez ce Dieu qui seul fut votre espoir.
Justes, Il vous appelle et dans la Cité sainte
Ses anges vont vous recevoir.
10. Chantez ! la mort n'est plus ! Justes chantez la gloire
Du Sauveur dont l'amour sur vous se déploya !
Sépulcre destructeur, où donc est ta victoire ?
Alléluia ! Alléluia !