286 Comme un cerf altéré brame (psaume 42)
286. Comme un cerf altéré brame (psaume 42)
1. Comme un cerf altéré brame
Après le courant des eaux,
Ainsi soupire mon âme,
Seigneur, après tes ruisseaux.
Elle a soif du Dieu vivant
Et s'écrit en le suivant :
Mon Dieu, mon Dieu, quand sera-ce
Que mes yeux verront ta face ?
2. Pour pain je n'ai que mes larmes
Et nuit et jour, en tout lieu,
Lorsqu'en mes dures alarmes,
On me dit : Que fait ton Dieu ?
Je regrette la saison
Où j'allais en ta maison,
Chantant avec les fidèles
Tes louanges immortelles.
3. Mais quel chagrin te dévore,
Mon âme ? Rassure-toi ;
Espère en Dieu ;
Car encore Il sera loué par moi,
Quand d'un regard seulement
Il guérira mon tourment.
Mon Dieu, je sens que mon âme
D'un ardent amour s'enflamme.
4. Les torrents de ta colère
Sur moi cent fois ont passé ;
Mais par ta grâce j'espère
Qu'enfin l'orage a cessé.
Tu me conduiras le jour,
Et moi, la nuit, à mon tour,
Louant ta majesté sainte,
Je t'adresserai ma plainte.
5. Dieu ma force et ma puissance,
Pourquoi donc as-Tu permis
Qu'une si longue souffrance
M'expose à mes ennemis ?
Leurs fiers et malins propos
Me pénètrent jusqu'aux os,
Quand ils disent à toute heure
Où fait ton Dieu sa demeure ?
6. Mais pourquoi, mon âme encore
T'abattre avec tant d'effroi ?
Espère au Dieu que j'adore.
Il sera loué par moi.
Un regard dans sa faveur
Me dit qu'il est mon Sauveur,
Et c'est aussi Lui, mon âme,
Qu'en tous mes maux je réclame.
1. Comme un cerf altéré brame
Après le courant des eaux,
Ainsi soupire mon âme,
Seigneur, après tes ruisseaux.
Elle a soif du Dieu vivant
Et s'écrit en le suivant :
Mon Dieu, mon Dieu, quand sera-ce
Que mes yeux verront ta face ?
2. Pour pain je n'ai que mes larmes
Et nuit et jour, en tout lieu,
Lorsqu'en mes dures alarmes,
On me dit : Que fait ton Dieu ?
Je regrette la saison
Où j'allais en ta maison,
Chantant avec les fidèles
Tes louanges immortelles.
3. Mais quel chagrin te dévore,
Mon âme ? Rassure-toi ;
Espère en Dieu ;
Car encore Il sera loué par moi,
Quand d'un regard seulement
Il guérira mon tourment.
Mon Dieu, je sens que mon âme
D'un ardent amour s'enflamme.
4. Les torrents de ta colère
Sur moi cent fois ont passé ;
Mais par ta grâce j'espère
Qu'enfin l'orage a cessé.
Tu me conduiras le jour,
Et moi, la nuit, à mon tour,
Louant ta majesté sainte,
Je t'adresserai ma plainte.
5. Dieu ma force et ma puissance,
Pourquoi donc as-Tu permis
Qu'une si longue souffrance
M'expose à mes ennemis ?
Leurs fiers et malins propos
Me pénètrent jusqu'aux os,
Quand ils disent à toute heure
Où fait ton Dieu sa demeure ?
6. Mais pourquoi, mon âme encore
T'abattre avec tant d'effroi ?
Espère au Dieu que j'adore.
Il sera loué par moi.
Un regard dans sa faveur
Me dit qu'il est mon Sauveur,
Et c'est aussi Lui, mon âme,
Qu'en tous mes maux je réclame.