1er dimanche de l'Avent:

A: Ps 122          Es 2:1-5                     Rom 13:11-14    Mt 24:37-44 ou Mt 21:1-11
B: Ps 80, 2-8     Es 63:16b.17;64:1-8  1 Cor 1:3-9         Mc 13:33-37, Mc 11,1-10
C: Ps 25:1-11    Jér 33:14-16             1 Thess 3:9-13    Lc 21:25-36 ou Lc 19:28-40

2e dimanche de l'Avent:

 

3e dimanche de l'Avent :

 

4e dimanche de l'Avent : 

La période de quatre semaines qui précèdent Noël est le temps de l’AVENT, mot latin signifiant « la venue ».  L’Avent met l’accent sur la royauté du Christ.  Que ce soit lors de son incarnation ou lors de son second avènement, Jésus est notre Roi.  Il règne sur son peuple par sa Parole de grâce.   Nous attendons son second avènement; en ce jour-là, nous serons libérés de tous nos ennemis; nous entrerons dans les demeures célestes et serons toujours avec lui.  Durant cette période, nous commémorons sa venue il y a 2000 ans pour nous sauver du péché et de la mort.  Nous attendons également son second avènement lorsqu’il reviendra en tant que notre libérateur. C’est un temps de préparation durant lequel nous attendons le retour du Seigneur, une période de joyeuse anticipation, comme le soulignent les parties variables de la liturgie appelées «le propre». 
Le Seigneur est venu une première fois lors de son incarnation, lorsqu’il a revêtu notre chair pour accomplir l’œuvre du salut  (Zacharie 9:9; Matthieu 21:4).  Il reviendra au Dernier jour pour parachever notre Rédemption en nous emmenant au ciel (Matt. 24:30).  Il vient à nous quotidiennement dans sa Parole et les sacrements.  Il est constamment présent dans son Église (Jean 14:18, 23). 
Durant l’Avent, le propre est emprunté à Zacharie 9:9, au Psaume 118:26 et à d’autres passages similaires.  Ce temps est placé sous le signe de l’espérance.

Durant l’Avent, on omet le Gloria pendant le culte dominical et la couleur liturgique est mauve.

Noël, Fête de La Nativité de notre Seigneur, (nuit)

A, B, C: Ps 96       Es 9:1-6            Tite 2:11-14            Lc 2:1-14

                                 

Noël, Fête de La Nativité de notre Seigneur, (jour)

A, B, C: Ps 98     Es 52:7-10          Héb 1:1-6             Jn 1:1-14

 

Saint Etienne (27 décembre):

A, B, C: Ps 119:137-144   2 Chron 24:17-22   Act 6:8-7:2a.51-60   Mt 23:34-39

 

Jour des Saints Innocents (28 décembre):

A, B, C: Ps 8:1-9         Jér 31:15-17       1 Pi 4:12-19           Mt 2:13-18

1er dimanche après Noël:

Saint Sylvestre:                          

A, B, C: Ps 8              Es 51:1-6             Rom 8:31-39          Mt 1:18-21

Nouvel An:

Circoncision du Christ (Nouvel An):

A, B, C:                  Gen 17:1-8              Gal 3:26-29              Lc 2:21

 

2e dimanche après Noël:

A, B, C: Ps 147:12-20  Es 61:10-62:3   Eph 1:3-6.15-18        Jn 1:1-18

La place de ce temps dans le calendrier liturgique :  Ce temps commence avec la célébration de Noël.  Il est suivi du dimanche après Noël, du Nouvel An qui fête la circoncision du Christ, de l’Épiphanie et des dimanches après l’Épiphanie.  Il culmine avec le dimanche de la transfiguration.

Noël commémore la naissance du Christ.  Sa première venue – autrement dit l’incarnation du Fils de Dieu – constitue la substance du message de Noël.  La promesse de Dieu d’envoyer un Sauveur à son peuple et de conclure une nouvelle alliance est indissociablement liée à l’incarnation du Fils de Dieu.

Noël mène à la croix et à la parousie.  La naissance du Christ est la première étape importante de la rédemption du monde et de la réconciliation avec Dieu.  Nous présentons donc cet événement comme une partie intégrante de l’activité salvifique de Dieu et le proclamer à la lumière de la croix et de la résurrection. 

La Rédemption de l’humanité est le cœur même toute notre prédication de Noël. L’évocation de la naissance de Jésus ne doit pas consister en des réflexions d’ordre pratique sur la vie et ses difficultés.  C’est pour nous l’occasion de présenter Jésus-Christ comme la solution de Dieu à la situation dramatique de l’humanité.

Noël néanmoins ne se situe pas au centre de l’œuvre rédemptrice de Dieu, mais qu’il en constitue la première étape, le point de départ.  Ce qui est et demeure au cœur de la Rédemption, c’est Vendredi Saint et Pâques; ces deux fêtes sont les piliers du christianisme. Les souffrances de Jésus, sa mort et sa résurrection sont au cœur de la foi chrétienne.  Ce n’est pas la crèche, mais la croix dénudée qui est l’emblème du Sauveur.

Durant la période de Noël, la couleur liturgique est blanche

Epiphanie:  L'Église célèbre l'Épiphanie le 06 janvier,

A, B, C: Ps 72     Es 60:1-6                Eph 3:2-12             Mt 2:1-12

1er dimanche après l'Epiphanie (Baptême du Christ):

2e dimanche après l'Epiphanie:

3e dimanche après l'Epiphanie:

4e dimanche après l'Epiphanie:

5e dimanche après l'Epiphanie:

6e dimanche après l'Epiphanie:

7e dimanche après l'Epiphanie:

8e dimanche après l'Epiphanie:

Dernier dimanche après l'Epiphanie (Transfiguration):

3e dimanche avant le Carême (Septuagésime):

2e dimanche avant le Carême (Sexagésime):

Dimanche avant le Carême ( Quinquagésime ou Esto Mihi)

« L’Épiphanie » - mot d’origine grecque – signifie manifestation.  Elle révèle au monde tout l’éclat de la gloire du Christ.  Durant ce temps sont évoqués la visite des mages, le baptême du Christ et son premier miracle à Cana : autant d’aspects de la manifestation (=démonstration) de sa gloire au monde.

Nous annonçons Jésus en tant que Seigneur et proclamons sa divinité.  Noël rend témoignage à son humanité; l’Épiphanie souligne ses liens avec le Père.  Noël et l’Épiphanie attestent que celui qui est venu au monde est à la fois vrai Dieu et vrai Homme.  La Parole est devenue chair en Jésus-Christ.

La prédication du temps de l’Épiphanie se penche sur la personne du Christ.  L’image qu’il nous est donné de contempler est celle du Fils de Dieu et du Fils de l’homme.  Semaine après semaine, les péricopes de l’Épiphanie ajoutent de nouvelles touches à ce portrait qui fait apparaître Jésus comme le propre Fils de Dieu, à la fois homme et Dieu.

Les péricopes du temps de l’Épiphanie comportent aussi une dimension eschatologique.  Le Fils de Dieu reviendra comme Juge.  Celles du dimanche de la transfiguration élargissent le cadre de l’Épiphanie par les allusions aux choses de la fin.  Elles constituent aussi la transition avec le temps du Carême.  Les références à l’Avent du Christ durant le temps de Noël et de l’Épiphanie orientent nos regards vers la conclusion et l’aboutissement de l’œuvre rédemptrice du Christ.

Comme toujours, Christ est au centre de notre message.  Malheureusement, lors des fêtes de Noël, Christ est souvent le grand absent, et ce sont la famille et les enfants qui occupent le devant de la scène.  Il ne doit pas en être ainsi dans une Église chrétienne.  Jésus et son salut doivent retenir toute notre attention durant le culte.  Avec Noël commence l’histoire de notre rédemption; elle culmine à Pâques avec la résurrection.  Nous prêchons Christ.  Il est la sagesse de Dieu (1 Corinthiens 1:23–24).

Le jour de l’Épiphanie, le 6 janvier, la couleur liturgique est blanc . Tandis que la période de l’épiphanie sera verte.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mercredi après le dernier dimanche de l’Épiphanie, dimanche de la Transfiguration est le mercredi des Cendres. Les 40 jours à compter de ce mercredi des cendres jusqu’au samedi suivant le Vendredi Saint  sont appelés « La Passion ou le Temps du Carême ». Durant cette période, les dimanches ne sont pas comptés car tous les dimanches nous célébrons la Résurrection du Seigneur.

Cette saison prend fin pour nous faire entrer vers la plus grande fête de l’Église Chrétienne, la Fête de Pâques.

Le Temps Du Carême est un temps de repentance où vous ainsi que tous les chrétiens êtes invités à faire un bilan spirituel, à prendre conscience de vos erreurs, au regard la souffrance du Christ; ainsi le Saint-Esprit vous conduira à placer votre vie sous le regard de Dieu. Vous êtes plongés dans la tiédeur, l’instabilité ou l’indifférence, alors le temps du Carême, tout en méditant profondément les textes de la liturgie, est une période qui vous donnera de sentir à nouveau et avec plus d’intensité la chaleur de la présence du Christ au-dedans de vous, de vous éloigner du doute par lequel l’ennemi tente de vous déséquilibrer, et de voir votre prochain avec le regard du Christ.

C’est une période qui vous conduit par l’écoute de la Parole  à mesurer  la longueur, la largeur, la profondeur de l’Amour de Dieu pour vous. Et cela vous rapprochera davantage du Seigneur qui par amour pour vous, a souffert et est mort pour vous à cause de vos péchés. En ce temps du Carême, il vous faut aussi vous interroger sur vos véritables valeurs !  Votre vie découle-t-elle de du Baptême que vous avez reçu?

Durant le Carême, le Gloria ni l’Alléluia seront omises, et la couleur liturgique est mauve.

« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, » 1 Corinthiens 15: 20-22

Pour nous racheter de notre vaine manière de vivre, nous réconcilier avec le Père et nous donner la vie éternelle,  Jésus-Christ a quitté son trône de gloire, naître de la vierge Marie, vivre,  souffrir et mourir sur la croix; et cette œuvre salvifique culmine à Pâques. Christ a vaincu la mort et le diable. La mort n’a pas pu retenir sa proie. Le Tombeau est vide ! Voici, Christ est ressuscité ! Alléluia ! Jésus sort de la tombe nous visite et dit: «La Paix soit avec vous » (Luc 24:36b). Et la loi ne peut plus nous condamner car «Christ a été livré pour nos offenses, est ressuscité pour notre justification » (Rom 4: 25). Christ vit et nous qui croyons en lui, vivrons aussi. Et notre foi n’est pas vaine, nous croyons que « celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence» (.2 Corinthiens 4:14)

Célébrons Pâques, la fête de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ. Proclamons avec joie que Christ est ressuscité. Et notre prédication n’est pas vaine car Christ est ressuscité. La Résurrection du Seigneur est au centre de toute notre prédication et c’est lui qui nous rassemble ici.

Pâques est la plus grande fête chrétienne. Dans notre calendrier ecclésial, la saison de Pâques débute le dimanche de Pâques pour prendre fin le dimanche qui succède (mobile) le jeudi de l’Ascension de Notre Seigneur. C’est une période de 50 jours qui est suivie par la Fête de Pentecôte. La couleur liturgique est blanche. Chaque dimanche est une petite Pâques; les chrétiens se réunissent le huitième jour  autour  du Christ Ressuscité, celui qui leur donne sa Paix.

Joyeuses Pâques ! 

Dans l’Ancien Testament, la Pentecôte, célébrée le 50e jour après la Pâque est à la fois la fête de la semaine (Deut. 16:10), la commémoration de la promulgation de la Loi de Moïse sur le Mont Sinaï, marquant ainsi l’institution de l’Église dans l’AT, et enfin  c’est aussi la fête d’action de grâce pour les récoltes, le peuple apportant alors pour l’Éternel les prémices.

Et tout ceci n’était que l’ombre des choses à venir. Le corps en effet est en Christ.  Ainsi, 50 jours après Pâques, le Saint-Esprit marqua le début de l’Église, le corps du Christ; ce jour-là,  les apôtres reçurent le Saint-Esprit  de façon évident sous la forme d’une langue de feu sur leurs têtes. (Actes 2:1-13) La Pentecôte est la 3e grande fête de l’Église chrétienne.  La couleur liturgique est rouge.

Parmi les mots puissants de la Sainte Bible, la plus puissante est  la Parole «Au nom du Père et U du Fils et du Saint-Esprit. »  Dieu en effet s’est lié par cette Parole à l’eau pour revêtir les pécheurs de la justice du Christ-Jésus et les faire entrer dans l’Église. Nous célébrons la Sainte Trinité, Dieu le Père et Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit le 1er dimanche après Pentecôte. Nous proclamons ce jour-là le Symbole d’Athanase. (LCL p. 240). Nous confessons que  ceux qui rejettent la Sainte Trinité n’ont pas le même Dieu que nous. La couleur liturgique est blanche.

Tous les dirigeants de l’Église n’avaient pas toujours été fidèles à Sainte Bible. Il y en a même qui vendaient aux pauvres pécheurs malheureux et terrorisés par leurs péchés les indulgences pour le salut de leurs âmes. Le Seigneur de l’Église a promis que même les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre son Eglise. Alors, le Seigneur suscita parmi ses enfants un homme qu’il avait armé de foi et de hardiesse pour braver  les autorités cruelles de l’Église de l’époque; cet homme, Martin Luther afficha ses 95 thèses sur la porte de la chapelle de Wittenberg le 31 octobre 1517  pour dénoncer les abus du Pape et ses collaborateurs et pour ramener l’Église à la Sainte Bible. Ainsi tous les derniers dimanches du mois d’Octobre, l’Église chrétienne du monde entier célèbre la fête de la Réforme de Martin Luther.

 

Fête des élus et des bienheureux (2 novembre):