192 Seigneur, que ton règne adorable
1. Seigneur, que ton règne adorable
S'affermisse enfin parmi nous,
Ce règne à nul autre semblable
Qu'on ne peut hâter qu'à genoux,
Règne auquel ton Esprit incline
Par l'attrait puissant de ta voix,
Règne où la force qui domine,
C'est ton amour, ô Roi des rois !
2. S'il est d'abord sans apparence,
S'il ne grandit que lentement,
Telle à nos yeux est la semence
Qu'apporte ou que chasse le vent.
Mais, ô Dieu ! tu la vivifies :
Voici l'arbre aux puissants rameaux ;
Et sous ses branches agrandies
S'abritent les nids des oiseaux.
3. Ô Roi que le monde désire,
Qu'il désire et ne connaît pas,
Étends au loin l'heureux empire
Que tu veux fonder ici-bas !
Qu'il soit vaste autant que la terre,
Qu'il soit pur autant que les cieux,
Et que partout, ô notre Père,
Il rende ton nom glorieux !
S'affermisse enfin parmi nous,
Ce règne à nul autre semblable
Qu'on ne peut hâter qu'à genoux,
Règne auquel ton Esprit incline
Par l'attrait puissant de ta voix,
Règne où la force qui domine,
C'est ton amour, ô Roi des rois !
2. S'il est d'abord sans apparence,
S'il ne grandit que lentement,
Telle à nos yeux est la semence
Qu'apporte ou que chasse le vent.
Mais, ô Dieu ! tu la vivifies :
Voici l'arbre aux puissants rameaux ;
Et sous ses branches agrandies
S'abritent les nids des oiseaux.
3. Ô Roi que le monde désire,
Qu'il désire et ne connaît pas,
Étends au loin l'heureux empire
Que tu veux fonder ici-bas !
Qu'il soit vaste autant que la terre,
Qu'il soit pur autant que les cieux,
Et que partout, ô notre Père,
Il rende ton nom glorieux !