200 Accablé de ma misère
1. Accablé de ma misère,
Grand pécheur, je ne connais,
Pour effacer mes forfaits,
Qu'un seul moyen salutaire :
C'est qu'en pleurant mon erreur
Je m'attache à mon Sauveur.
2. Il est vrai que par mon crime
J'ai provoqué le courroux
D'un Dieu si clément, si doux.
Mais ce Dieu même en victime,
Étant mort en ma faveur,
Je m'attache à mon Sauveur.
3. Ses mérites, sa clémence
Qui décident de mon sort
Dans la vie et dans la mort,
Me donnent la confiance
Qui fait, que brûlant d'ardeur
Je m'attache à mon Sauveur.
4. Faut-il qu'ici bas j'endure
Bien des chagrins et des maux ?
Je n'en crains point les assauts.
Mon courage me rassure ;
Dès qu'au fort de mon malheur
Je m'attache à mon Sauveur.
5. Mes beaux jours, comme un nuage,
Passent en peu de moments,
Et ma fortune en tout temps
Est exposée au naufrage.
Pour en braver la rigueur,
Je m'attache à mon Sauveur.
6. Que de ma triste carrière
Se termine enfin le cours !
La mort finissant mes jours,
Loin de m'ôter la lumière,
Permet qu'au sein du bonheur
Je m'attache à mon Sauveur.
7. Du sépulcre et de la cendre
Mon corps se relèvera ;
Jésus le ranimera.
Ce Juge qui doit descendre,
De ma paix étant l'auteur,
Je m'attache à mon Sauveur.
8. Jésus ! j'implore ta grâce,
Je t'appartiens, sauve-moi !
Déjà les yeux de ma foi
Ici contemplent ta face.
Fais qu'un jour dans ta splendeur
Je t'embrasse, ô mon Sauveur !
Grand pécheur, je ne connais,
Pour effacer mes forfaits,
Qu'un seul moyen salutaire :
C'est qu'en pleurant mon erreur
Je m'attache à mon Sauveur.
2. Il est vrai que par mon crime
J'ai provoqué le courroux
D'un Dieu si clément, si doux.
Mais ce Dieu même en victime,
Étant mort en ma faveur,
Je m'attache à mon Sauveur.
3. Ses mérites, sa clémence
Qui décident de mon sort
Dans la vie et dans la mort,
Me donnent la confiance
Qui fait, que brûlant d'ardeur
Je m'attache à mon Sauveur.
4. Faut-il qu'ici bas j'endure
Bien des chagrins et des maux ?
Je n'en crains point les assauts.
Mon courage me rassure ;
Dès qu'au fort de mon malheur
Je m'attache à mon Sauveur.
5. Mes beaux jours, comme un nuage,
Passent en peu de moments,
Et ma fortune en tout temps
Est exposée au naufrage.
Pour en braver la rigueur,
Je m'attache à mon Sauveur.
6. Que de ma triste carrière
Se termine enfin le cours !
La mort finissant mes jours,
Loin de m'ôter la lumière,
Permet qu'au sein du bonheur
Je m'attache à mon Sauveur.
7. Du sépulcre et de la cendre
Mon corps se relèvera ;
Jésus le ranimera.
Ce Juge qui doit descendre,
De ma paix étant l'auteur,
Je m'attache à mon Sauveur.
8. Jésus ! j'implore ta grâce,
Je t'appartiens, sauve-moi !
Déjà les yeux de ma foi
Ici contemplent ta face.
Fais qu'un jour dans ta splendeur
Je t'embrasse, ô mon Sauveur !