224 Que béni soit le moment
1. Que béni soit le moment et le jour
Où tu me fis ressentir ma misère !
J'étais perdu, je l'étais sans retour,
De Dieu sur moi reposait la colère ;
Mais de ta mort, cher Sauveur, les doux fruits
Me font en lui trouver un tendre Frère.
2. Tu m'accordes un salut glorieux.
Toute ma gloire est dans la petitesse ;
Plus je descends, plus j'approche des cieux.
Seigneur Jésus, montre-moi ma bassesse,
Ouvre mes yeux pour voir tout mon néant,
Pour mieux sentir le prix de ta tendresse.
3. Qui suis-je, ô Dieu, pour être ton enfant
Moi criminel, moi pauvre et misérable ?
C'est là pourtant un titre suffisant
Pour avoir part à ta grâce ineffable.
De ta justice un pécheur revêtu
Est à tes yeux un objet tout aimable.
4. J'ai de ton sang éprouvé la vertu ;
Lui seul me lave et seul me justifie.
Aussi mon cœur n'est plus abattu ;
Ce sang demeure et ma force et ma vie.
Fais qu'à tes pieds me tenant constamment
Je goûte aussi le bonheur de Marie.
5. Rends-moi toujours plus simple, plus enfant ;
Arrache-moi toute propre justice ;
Brise mon orgueil, mon cœur y consent.
Je ne crains rien, car ton cœur m'est propice.
Tel que je suis lave-moi dans ton sang ;
Je n'ai d'appui qu'en ton saint sacrifice.
Où tu me fis ressentir ma misère !
J'étais perdu, je l'étais sans retour,
De Dieu sur moi reposait la colère ;
Mais de ta mort, cher Sauveur, les doux fruits
Me font en lui trouver un tendre Frère.
2. Tu m'accordes un salut glorieux.
Toute ma gloire est dans la petitesse ;
Plus je descends, plus j'approche des cieux.
Seigneur Jésus, montre-moi ma bassesse,
Ouvre mes yeux pour voir tout mon néant,
Pour mieux sentir le prix de ta tendresse.
3. Qui suis-je, ô Dieu, pour être ton enfant
Moi criminel, moi pauvre et misérable ?
C'est là pourtant un titre suffisant
Pour avoir part à ta grâce ineffable.
De ta justice un pécheur revêtu
Est à tes yeux un objet tout aimable.
4. J'ai de ton sang éprouvé la vertu ;
Lui seul me lave et seul me justifie.
Aussi mon cœur n'est plus abattu ;
Ce sang demeure et ma force et ma vie.
Fais qu'à tes pieds me tenant constamment
Je goûte aussi le bonheur de Marie.
5. Rends-moi toujours plus simple, plus enfant ;
Arrache-moi toute propre justice ;
Brise mon orgueil, mon cœur y consent.
Je ne crains rien, car ton cœur m'est propice.
Tel que je suis lave-moi dans ton sang ;
Je n'ai d'appui qu'en ton saint sacrifice.