209 Miséricorde et grâce (Psaume 51)
1. Miséricorde et grâce, ô Dieu des cieux !
Un grand pécheur implore ta clémence ;
Use en ce jour de ta douceur immense
Pour effacer mes crimes odieux.
Ô Seigneur lave et relave avec soin
De mon péché la trace si profonde,
Et fais-moi grâce en ce pressant besoin :
Sur ta bonté tout mon espoir se fonde.
2. Mon cœur rempli de tristesse et d'effroi,
Connaît sa faute et sent qu'elle est énorme ;
Mon crime, hélas ! sous sa plus laide forme,
Me suit partout et se présente à moi.
Contre toi seul j'ai commis ce forfait,
C'est à toi seul de punir mon offense ;
Et si tu veux me punir en effet,
Tu paraîtras juste dans ta sentence.
3. Le sacrifice agréable à tes yeux
C'est le regret d'une âme pénitente ;
Un cœur brisé d'une douleur pressante
Est le seul don qui te soit précieux.
Si tu voulais que, pour l'iniquité,
En holocauste, on t'offrît des victimes,
J'en eusse offert, mais de l'impiété
Le sang des boucs n'efface point les crimes.
4. Trop loin de toi je me vois reculer.
Guéris les maux qui font que je soupire ;
Que ton Esprit jamais ne se retire
Quand tu l'auras en moi renouvelé !
Mon Dieu rends-moi ta consolation ;
Elle peut seule adoucir ma tristesse.
Que ton Esprit, dans cette affliction,
Par sa vertu soutienne ma faiblesse !
Un grand pécheur implore ta clémence ;
Use en ce jour de ta douceur immense
Pour effacer mes crimes odieux.
Ô Seigneur lave et relave avec soin
De mon péché la trace si profonde,
Et fais-moi grâce en ce pressant besoin :
Sur ta bonté tout mon espoir se fonde.
2. Mon cœur rempli de tristesse et d'effroi,
Connaît sa faute et sent qu'elle est énorme ;
Mon crime, hélas ! sous sa plus laide forme,
Me suit partout et se présente à moi.
Contre toi seul j'ai commis ce forfait,
C'est à toi seul de punir mon offense ;
Et si tu veux me punir en effet,
Tu paraîtras juste dans ta sentence.
3. Le sacrifice agréable à tes yeux
C'est le regret d'une âme pénitente ;
Un cœur brisé d'une douleur pressante
Est le seul don qui te soit précieux.
Si tu voulais que, pour l'iniquité,
En holocauste, on t'offrît des victimes,
J'en eusse offert, mais de l'impiété
Le sang des boucs n'efface point les crimes.
4. Trop loin de toi je me vois reculer.
Guéris les maux qui font que je soupire ;
Que ton Esprit jamais ne se retire
Quand tu l'auras en moi renouvelé !
Mon Dieu rends-moi ta consolation ;
Elle peut seule adoucir ma tristesse.
Que ton Esprit, dans cette affliction,
Par sa vertu soutienne ma faiblesse !