328 Quels accords ! Quels concerts augustes !
1. Quels accords ! Quels concerts augustes !
Quelle pompe éblouit mes yeux !
Fais silence à l'aspect des justes,
Ô terre, entends le chant des cieux.
Ô divine, ô tendre harmonie !
Les saints, dans des transports d'amour,
Chantent la grandeur infinie
Du Dieu dont ils forment la cour.
2. Quel spectacle ! Un Dieu sans nuage
Se montre au yeux des bienheureux.
Ils contemplent de son visage
Les traits sereins et lumineux.
Le Seigneur transporte leur âme
Par les plus saints ravissements ;
La vive ardeur qui les enflamme,
Les remplit de doux sentiments.
3. Je vois à l'ombre de ses ailes
Ces saints dont l'éloquente voix
Confondit les esprits rebelles
Et donna des leçons aux rois.
Sortis des murs de Babylone,
Les martyrs, ces nobles vainqueurs,
Sont assis auprès de son trône,
Le front ceint d'immortelles fleurs.
4. Que nos voix ici-bas s'unissent
À leurs concerts mélodieux.
Servons le Maître qu'ils bénissent,
En suivant leurs pas glorieux.
Seigneur, arrête la furie
De l'enfer armé contre nous.
Si Tu perdis pour tous la vie,
N' acquis-Tu pas le ciel pour tous ?
5. Daigne nous donner l'héritage
Que Tu promis à notre foi.
Ah ! c'est languir dans l'esclavage
Que de vivre éloigné de Toi.
Lorsque du séjour de ta gloire
Nous goûterons les doux attraits,
Comme eux, par des chants de victoire
Nous te bénirons à jamais.
Quelle pompe éblouit mes yeux !
Fais silence à l'aspect des justes,
Ô terre, entends le chant des cieux.
Ô divine, ô tendre harmonie !
Les saints, dans des transports d'amour,
Chantent la grandeur infinie
Du Dieu dont ils forment la cour.
2. Quel spectacle ! Un Dieu sans nuage
Se montre au yeux des bienheureux.
Ils contemplent de son visage
Les traits sereins et lumineux.
Le Seigneur transporte leur âme
Par les plus saints ravissements ;
La vive ardeur qui les enflamme,
Les remplit de doux sentiments.
3. Je vois à l'ombre de ses ailes
Ces saints dont l'éloquente voix
Confondit les esprits rebelles
Et donna des leçons aux rois.
Sortis des murs de Babylone,
Les martyrs, ces nobles vainqueurs,
Sont assis auprès de son trône,
Le front ceint d'immortelles fleurs.
4. Que nos voix ici-bas s'unissent
À leurs concerts mélodieux.
Servons le Maître qu'ils bénissent,
En suivant leurs pas glorieux.
Seigneur, arrête la furie
De l'enfer armé contre nous.
Si Tu perdis pour tous la vie,
N' acquis-Tu pas le ciel pour tous ?
5. Daigne nous donner l'héritage
Que Tu promis à notre foi.
Ah ! c'est languir dans l'esclavage
Que de vivre éloigné de Toi.
Lorsque du séjour de ta gloire
Nous goûterons les doux attraits,
Comme eux, par des chants de victoire
Nous te bénirons à jamais.