248 Les troupeaux du Sauveur
1. Les troupeaux du Sauveur, épris de sa tendresse,
N'entendent que sa voix et la suivent sans cesse ;
L'agneau qui les conduit, les remplit de douceur ;
Il établit son trône au dedans de leurs cœurs.
2. Il ne leur manque rien dans son gras pâturage,
Sa chair devient leur pain et son sang leur breuvage ;
Ce tendre et bon Pasteur les porte dans son sein,
Son ravissant regard les réjouit sans fin.
3. Ils n'appréhendent rien, car le Pasteur fidèle
Les garde nuit et jour par sa grâce éternelle.
S'il se cache un instant, c'est pour les enflammer
Pour lui d'un nouveau feu qui ne peut s'exprimer
4. Pour tous ces grands bienfaits leurs cœurs pleins d'allégresse
Dans des transports d'amour le bénissent sans cesse
Et, brûlant à l'envie d'une céleste ardeur,
Ils chantent les bontés de leur tendre Pasteur.
5. On les entend partout se dire l'un à l'autre :
Quel fidèle pasteur est comparable au nôtre ?
Adorons notre Dieu, donnons gloire à l'Agneau
Qui répandit son sang pour sauver son troupeau.
6. Si l'une des brebis du troupeau se sépare,
Ce tendre et bon Berger suit celle qui s'égare ;
Il la cherche partout, dans les monts, dans les bois,
L'appelle par son nom, de sa céleste voix.
7. La voyant revenir, tout rempli d'allégresse
Il la prend dans ses bras, la serre avec tendresse
Et sans lui reprocher tous ses égarements :
Reste avec moi, dit-il, je t'aime tendrement.
8. Ayant des ennemis reçu quelques blessures,
Il la panse aussitôt, guérit ses meurtrissures.
Et la ramène enfin, triomphant et joyeux,
Parmi son cher troupeau, dans son parc bienheureux.
9. Et toi, pauvre brebis, chancelante et craintive,
Cours à ce bon Pasteur, à la source d'eau vive,
Ah ! S' Il veut bien chercher la brebis qui le fuit,
Serait-Il sans amour pour celle qui le suit ?
10. C'est pour te racheter qu' Il a voulu répandre
Tout son précieux sang par un amour si tendre.
Ton Dieu, ton Rédempteur, ton Frère et ton Époux,
Éteignit par son sang les flammes du courroux.
11. Pourquoi craindre toujours, quand son amour extrême
Te dit cent et cent fois qu' Il te cherche et qu' Il t'aime
Et que, pour te sauver du tourment éternel,
Il est mort sur la croix ainsi qu'un criminel ?
12. Les désirs de ton cœur pour ce Sauveur aimable
Qui font que tu gémis de te voir si coupable,
Ce sont de ses présents, c'est Lui qui les produit.
Pourrait-Il rejeter les fruits de son Esprit ?
N'entendent que sa voix et la suivent sans cesse ;
L'agneau qui les conduit, les remplit de douceur ;
Il établit son trône au dedans de leurs cœurs.
2. Il ne leur manque rien dans son gras pâturage,
Sa chair devient leur pain et son sang leur breuvage ;
Ce tendre et bon Pasteur les porte dans son sein,
Son ravissant regard les réjouit sans fin.
3. Ils n'appréhendent rien, car le Pasteur fidèle
Les garde nuit et jour par sa grâce éternelle.
S'il se cache un instant, c'est pour les enflammer
Pour lui d'un nouveau feu qui ne peut s'exprimer
4. Pour tous ces grands bienfaits leurs cœurs pleins d'allégresse
Dans des transports d'amour le bénissent sans cesse
Et, brûlant à l'envie d'une céleste ardeur,
Ils chantent les bontés de leur tendre Pasteur.
5. On les entend partout se dire l'un à l'autre :
Quel fidèle pasteur est comparable au nôtre ?
Adorons notre Dieu, donnons gloire à l'Agneau
Qui répandit son sang pour sauver son troupeau.
6. Si l'une des brebis du troupeau se sépare,
Ce tendre et bon Berger suit celle qui s'égare ;
Il la cherche partout, dans les monts, dans les bois,
L'appelle par son nom, de sa céleste voix.
7. La voyant revenir, tout rempli d'allégresse
Il la prend dans ses bras, la serre avec tendresse
Et sans lui reprocher tous ses égarements :
Reste avec moi, dit-il, je t'aime tendrement.
8. Ayant des ennemis reçu quelques blessures,
Il la panse aussitôt, guérit ses meurtrissures.
Et la ramène enfin, triomphant et joyeux,
Parmi son cher troupeau, dans son parc bienheureux.
9. Et toi, pauvre brebis, chancelante et craintive,
Cours à ce bon Pasteur, à la source d'eau vive,
Ah ! S' Il veut bien chercher la brebis qui le fuit,
Serait-Il sans amour pour celle qui le suit ?
10. C'est pour te racheter qu' Il a voulu répandre
Tout son précieux sang par un amour si tendre.
Ton Dieu, ton Rédempteur, ton Frère et ton Époux,
Éteignit par son sang les flammes du courroux.
11. Pourquoi craindre toujours, quand son amour extrême
Te dit cent et cent fois qu' Il te cherche et qu' Il t'aime
Et que, pour te sauver du tourment éternel,
Il est mort sur la croix ainsi qu'un criminel ?
12. Les désirs de ton cœur pour ce Sauveur aimable
Qui font que tu gémis de te voir si coupable,
Ce sont de ses présents, c'est Lui qui les produit.
Pourrait-Il rejeter les fruits de son Esprit ?