Culte dominical

Hébreux 13:1-7

Message

Qu’est-ce que l’Église ? Une association à but non lucratif ? Qui sont donc ces personnes qui se disent appartenir à une Église, à une dénomination ?

L’Église ! Elle est l’ensemble des personnes qui ont reçu par la foi Jésus dans leurs cœurs comme leur Seigneur et Sauveur et qui chaque jour par amour pour lui, reconnaissance et obéissance au Seigneur, renonce au péché, crucifie l’ancienne nature et se renouvellent selon l’image de son Sauveur.

Croyant en Christ et en son œuvre rédemptrice, ces personnes portent le beau nom de chrétiens et chrétiennes. Mais la foi est invisible et seule la personne connaît sa foi. Ainsi, comme corollaire immédiate, l’Église elle-même est donc invisible. Or cette foi se manifeste uniquement par l’amour pour le Seigneur et l’amour des uns pour les autres ; ainsi l’Église devient donc visible par l’amour, amour du Christ Rédempteur qui remplit le cœur des croyants. Animés par la foi en Christ et remplis d’amour pour Dieu et pour les uns pour les autres, tout en rejetant toutes souillures mais se revêtant de sainteté, les chrétiens se dévoilent au monde en tant qu’Église chrétienne. Le Seigneur a dit « Vous êtes la lumière du monde … Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5 : 14,16) Notre texte de ce matin nous exhorte à briller d’amour. Il ordonne de « persévérez dans l’amour fraternel ».

Cet amour, Saint Paul le décrit merveilleusement et je me vante souvent de le dire que vous ne trouverez jamais un plus bel hymne d’amour que 1 cor 13.

Vivant d’amour chrétien, nous portons de beau fruit comme la patience, être serviable, plus humble, moins envieux, plus honnête. Un chrétien ne cherche point son intérêt. Il ne s’irrite pas envers son assemblée dans la foi. Il ne médite pas le mal. Il se réjouit de la justice. Et surtout, le chrétien pardonne tout, croit tout, espère tout et supporte tout.

L’Église, notre assemblée sera donc moins cachée et plus attrayante si nous vivons de tel amour fraternel. Le Seigneur nous l’a dit : « Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, … A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13 :34-35).

Cet amour ne doit pas se limiter entre nous nous ici. Cet amour efface de nos cœurs la crainte de l’inconnue. Cet amour donc nous donne d’accueillir non seulement nos frères et sœurs dans la foi mais aussi les étrangers. Nous offrons notre toit pour abriter ceux qui en implore. Nous partageons notre table à notre visiteur. Oui, nous pratiquons avec joie l’hospitalité. Nous étions étrangers au Royaume de Dieu mais voici dans sa grâce infinie, Dieu nous a accueilli et devenons ses enfants par la foi en Christ. Voici le Seigneur nous ordonne, Frères et sœurs « N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir.»

Cet amour nous conduit compatissants vers ceux qui sont détenus par la loi, immobilisé par la maladie, les écrasés, les maltraités, prisonnier du péché, « Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers ; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps.»

Cet amour est pur et sans tâche. Ainsi l’auteur nous met en garde contre l’adultère et l’immoralité. « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.»

L’amour de l’argent est un autre péché contre lequel il faut lutter. Il est la racine de tous les maux (1 Timothée 6:10). L’auteur met en garde contre la convoitise. Paul place l’amour de l’argent sur le même plan que l’idolâtrie (Colossiens 3:5), laquelle consiste à adorer des créatures au lieu du Créateur. Les biens terrestres risquent de supplanter Dieu dans notre vie ; nous sommes en danger d’en devenir les esclaves. Le matérialisme – c’est-à-dire l’envie de posséder des biens terrestres pour être heureux – entre aussi dans cette catégorie. L’auteur formule son exhortation de façon positive : faites preuve de contentement ! Souvenez-vous des paroles de Paul : « J’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve » (Philippiens 4:11) ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.

Cet amour vous pousse aussi à vous souvenir de votre pasteur et l’auteur vous dit : « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.» Mes frères et sœurs en Christ, celui qui dit « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.» est fidèle. Il ne change pas. Mais Jésus reste le même ; son amour, sa grâce et sa compassion ne varient pas, ainsi que l’affirment les Ecritures (Psaume 103:13 ; 145:8-9 ; Exode 34:6 ; Matthieu 9:36 ; Luc 7:13). Lui ne se détermine pas en fonction de notre conduite (Jérémie 31:34). Ses sentiments envers nous sont et resteront toujours les mêmes. Ainsi, osons « Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, … A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13 :34-35). Amen

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Protestant … Saviez-vous sa signification?

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L'Avent
La période de quatre semaines qui précèdent Noël est le temps de l’AVENT, mot latin signifiant « la venue ».  Le Seigneur est venu une première fois lors de son incarnation, lorsqu’il a revêtu notre chair pour accomplir l’œuvre du salut  (Zacharie 9:9; Matthieu 21:4).  Il reviendra au Dernier jour pour parachever notre Rédemption en nous emmenant au ciel (Matt. 24:30).  Il vient à nous quotidiennement dans sa Parole et les sacrements.  Il est constamment présent dans son Église (Jean 14:18, 23). 

L’Avent met l’accent sur la royauté du Christ.  Que ce soit lors de son incarnation ou lors de son second avènement, Jésus est notre Roi.  Il règne sur son peuple par sa Parole de grâce.  Nous attendons son second avènement; en ce jour-là, nous serons libérés de tous nos ennemis; nous entrerons dans les demeures célestes et serons toujours avec lui.  Durant cette période, nous commémorons sa venue il y a 2000 ans pour nous sauver du péché et de la mort.  Nous attendons également son second avènement lorsqu’il reviendra en tant que notre libérateur. C’est un temps de préparation durant lequel nous attendons le retour du Seigneur, une période de joyeuse anticipation, comme le soulignent les parties variables de la liturgie appelées «le propre».  Durant l’Avent, le propre est emprunté à Zacharie 9:9, au Psaume 118:26 et à d’autres passages similaires.  Ce temps est placé sous le signe de l’espérance.

Durant l’Avent, on omet le Gloria pendant le culte dominical et la couleur liturgique est mauve.

Rév Razafy Razafindrakoto